Dans le cadre de la Journée des droits des femmes et de la semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose, la ministre de la santé Agnès Buzyn a annoncé une série de mesures visant à améliorer la prise en charge des patientes. La ministre a visité pour l'occasion le centre de l'endométriose de l'hôpital Saint-Joseph à Paris.
Mieux détecter
Le plan d'action dévoilé par la ministre se découpe en trois axes. Le premier vise à mieux détecter la maladie. Le gouvernement souhaite ajouter au calendrier de suivi médical de l'enfant et de l'adolescent la recherche des signes de la maladie lors des consultations obligatoires entre 11 et 13 ans et 15 et 16 ans. De même, le sujet sera intégré aux consultations dédiées à la santé sexuelle des jeunes filles entre 15 et 18 ans, réalisées par les médecins ou les sages-femmes.
Agnès Buzyn propose aussi de renforcer la formation initiale et continue des professionnels de santé, notamment pour mieux identifier « les signes d’alerte, le diagnostic et la prise en charge de premier recours de l’endométriose ».
Création de filières expertes
Le deuxième axe vise à mieux accompagner les femmes atteintes par la maladie. Chaque région devra identifier sa « filière endométriose » regroupant l’ensemble des professionnels et associations experts. Un groupe de travail national chapeauté par le ministère « sera mis en place pour définir le contour de ces filières d’ici l’été ». Les ARS seront ensuite chargées de formaliser ces « filières » d’ici la fin de l’année.
Enfin, le dernier volet du plan concerne l'information sur cette maladie, encore méconnue du grand public. La ministre a demandé à l’Inserm de renforcer la communication scientifique à destination des professionnels et des chercheurs pour valoriser la recherche dans ce domaine et de créer des outils de pédagogie à destination du grand public. Le site Sante.fr sera d'ailleurs mobilisé pour mieux faire connaître la maladie.
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