M. Antoine Durrleman, Pdt de la 6ème chambre de... par assemblee-nationale-fr

Au bout du compte, seule la participation des libéraux un peu partout à la régulation semble finalement satisfaire la Cour. Mais son représentant souligne quand même son insuffisante coordination -car les différents dispositifs de régulation « coexistent plus qu’ils ne coopèrent »- et sa relative efficacité -40% des actes médicaux de PDS étant effectués, selon lui, sans régulation préalable.

Devant les députés, Antoine Durrleman revient les préconisations de la Cour. Et notamment les trois principales : réduire encore les secteurs de garde, encourager les MMG si et seulement si elle se trouve dans ou proche d’un hôpital et enfin mettre en place une enveloppe régionale pour toute la PDS…

Une dernière suggestion qui fait bondir l’UNOF, qui y voit une volonté d’organiser « une gestion comptable » du dispositif. Pour le reste, les généralistes CSMF accusent le président de la 6ème Chambre de la Cour des comptes de vouloir « revenir à un système ultra coercitif, en confiant le pouvoir de réquisition aux directeurs d’Agences Régionales de Santé (ARS), qu’il qualifie de « préfets sanitaires en charge de la santé publique », afin de pouvoir les réarmer face aux médecins prétendus récalcitrants. »

Et voilà la polémique relancée ! Car, quelque soit les conclusions que retiendra la Mission PDS de l’Assemblée l’été prochain, le syndicat de Luc Duquesnel prévient qu’il s’opposera « au retour du bagne pour les seuls médecins généralistes libéraux, menés à la baguette par les directeurs d’ARS au motif que les hôpitaux publics sont dans l’incapacité de réguler l’accès à leurs services d’urgence. »