Les scores de risques usuels sont insatisfaisants pour l’évaluation du risque cardiovasculaire des femmes. La mammographie peut constituer une approche intéressante. Elle montre en effet fréquemment des calcifications mammaires artérielles, dont la physiopathologie reste encore mal connue, et qui témoigne d’une atteinte de l’intima et la média.
L’étude Mammoheart a comparé les scores évaluant les calcifications dans les coronaires — le score CAC (coronary arterial calcification) — ou sur les mammographies — le score BAC (breast arterial calcification) —. La concordance de ces scores est satisfaisante, et le BAC se révèle avoir une bonne spécificité, en particulier chez les femmes de 60 à 65 ans.
Les perspectives pourraient être intéressantes avec une part d’automatisation dans le futur avec l’assistance de l’intelligence artificielle.
Article précédent
Torsion des annexes chez la jeune fille : penser échographie
Article suivant
Un nouveau souffle pour le scanner
L’imagerie partout et pour tous
Mastodynies : quelques pièges
Dépister le colon par imagerie ?
Torsion des annexes chez la jeune fille : penser échographie
Lire le cœur sur la mammographie
Un nouveau souffle pour le scanner
Neurotoxicité médicamenteuse
Parcimonie face aux cervicalgies
Urgences digestives de l’enfant : l’échographie en première ligne
Les SMS des JFR 2021
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
La myologie, vers une nouvelle spécialité transversale ?