Initialement développés comme des antidiabétiques oraux agissant au niveau rénal, en inhibant la réabsorption de sucre indépendamment de la sécrétion d’insuline, les inhibiteurs de SGLT2 ont des effets pléiotropes, métaboliques et hémodynamiques. Ils entraînent une baisse finalement relativement modeste de l’HbA1c, mais réduisent le poids, la pression artérielle, l’uricémie et l’albuminurie. Ils causent une glycosurie osmotique et une augmentation de la natriurèse, réduisent la surcharge hydrique et la rigidité artérielle et améliorent la fonction endothéliale.
Ils ont fait la démonstration, au cours de plusieurs essais menés au cours de ces cinq dernières années, de leur effet protecteur cardiovasculaire et rénal, ce qui, dès 2018, a conduit le consensus ADA-EASD à leur octroyer une place en 2e intention, après échec de la metformine chez les diabétiques ayant une maladie athéromateuse prédominante et ce, depuis 2020, indépendamment du taux d’HbA1c actuel ou ciblé.
D’après la communication du Pr André Scheen, Liège, Belgique
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