La prévalence du prédiabète est élevée, environ 25 % chez les sujets âgés de 40 à 75 ans. C’est ce qu’a montré l’étude de cohorte Maastricht (n = 2 107), présentée par C. Stehouwer (Pays Bas). Ces personnes ont une plus grande fréquence de maladies cardiovasculaires et d’anomalies rénales. Ils ont également davantage de symptômes dépressifs, des performances cognitives moins bonnes, des anomalies structurelles du cerveau, des gros vaisseaux plus rigides et des troubles du système nerveux périphérique. Les auteurs ont montré que ces anomalies sont liées à l’hyperglycémie, et non à un autre facteur de risque comme une obésité, une HTA ou un mode de vie défavorable. Pour le Pr Stehouwer, « le prédiabète est « coupable », en ce sens que la glycémie légèrement élevée et qui persiste pendant de nombreuses années, peut endommager les organes et conduire à une maladie clinique ».
Easd 2021, session S36 « Prediabetes : Does it really matter ? », communication de C. Stehouwer.
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