- L’injection locale endoscopique de triamcinolone reste l’option de choix pour prévenir la sténose de l’œsophage après dissection endoscopique sous-muqueuse. La prednisolone orale n’est pas parvenue à la détrôner, dans un premier essai de phase 3 de comparaison directe. Quant aux événements indésirables, aucune différence n’a été observée entre les deux bras.
- La clusterisation de 4 000 patients, ayant un syndrome du côlon irritable (SII), a permis de définir sept sous-ensembles, caractérisés par : une altération de la santé perçue (SII modéré : 17 % des patients, SII grave : 16 %), la présence de facteurs psycho-neurologiques (psychiatrique : 20 %, charge neurologique : 11 %, psycho-neurologique : 10 %) et le dysfonctionnement intestinal (diarrhée : 12 % ; prédominance de la constipation : 12 %).
- Au Royaume-Uni, les coûts directs des soins de santé liés au SII, défini par les critères de ROME IV, atteignent entre 1,3 et 2 milliards de livres sterling.
- L’effet du SII sur le travail et les activités de la vie quotidienne est substantiel. Sur 467 patients (répondant aux critères ROME IV) qui avaient un emploi, 28,5 % ont signalé de l’absentéisme, 85,6 % du présentéisme et 81,8 % une incapacité globale au travail. Des niveaux plus élevés d’anxiété ou de dépression étaient associés à l’absentéisme et à l’altération de l'activité.
- Les cancers du pancréas ne sont pas toujours détectés lors des scanners et des IRM : 36 % des cas décelés après imagerie seraient potentiellement évitables. Parmi 600 patients diagnostiqués entre 2016 et 2021, 7,7 % n’ont pas réussi à faire diagnostiquer leur cancer lors de leur première échographie, mais ont reçu le diagnostic entre 3 et 18 mois plus tard. Chez 48 % des patients, des signes de tumeur avaient été manqués lors de l’examen des scanners par un radiologue hépatobiliaire spécialisé. Chez 28 %, les signes d’imagerie associés à ce cancer (dilatation des canaux biliaires ou pancréatiques) n’ont pas été reconnus.
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