Éthiques des lésions cérébrales sévères

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Publié le 14/05/2021
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Crédit photo : Phanie

Les décisions d’arrêt des traitements et de sédation sont difficiles à prendre et la procédure doit être collégiale. Il faut faire preuve de prudence, d’humilité et d’humanité, sans dogmatisme, a expliqué le Pr Pierre François Perrigault (Montpellier). La loi Léonetti permet de répondre à la très grande majorité des problématiques. L’évaluation pronostique ne peut se faire qu’au cas par cas. La différence entre handicap perçu et vécu souligne les capacités d’adaptation des patients à des handicaps très sévères, mais aussi la difficulté qu’il y a à appréhender la qualité de vie d’une autre personne. Différentes études ont montré que les patients tétraplégiques sont heureux d’être en vie. « Une fois dépassée cette plongée en enfer, la vie renaît », selon le témoignage de Philippe Croizon.

Dr Christine Fallet

Source : Le Quotidien du médecin