Avec 125 millions de personnes atteintes (contre 1,2 milliard en 2002), le trachome reste la première cause de cécité d’origine infectieuse dans le monde. La réinfection permanente par les autres enfants de la communauté provoque l’évolution vers la fibrose conjonctivale. L’OMS a mis en place une politique d’élimination « Chance » : antibiothérapie, chirurgie antibiotique, hygiène du visage et changement de l’environnement.
Les infections des voies lacrymales peuvent être provoquées par une sténose, une occlusion post-traumatique, une inflammation chronique comme une allergie, ou la contamination par un pathogène : staphylocoque ou le S. pneumoniae le plus souvent ; ou, plus rares et plus graves, l’ophtalmie néonatale à gonocoques, les infections fongiques ou à mycobactéries atypiques chez l’immunodéprimé. L’infection peut remanier la muqueuse avec un infiltrat inflammatoire type pseudo-kyste voire dysplasie et parfois aboutir au carcinome épidermoïde.
Des différences anatomiques de sexe dans la structure de l’œil devraient être intégrées dans les calculs des lentilles intraoculaires (LIO). Chez les femmes, la longueur axiale est en moyenne de 0,53 mm moindre, la profondeur de la chambre antérieure étant plus faible. La puissance des LIO devrait donc être plus importante pour elles. D’autre part les différences dans l’axe du méridien pourraient influencer les stratégies de correction de l’astigmatisme.
Une étude rétrospective multicentrique sur 199 enfants atteints de myopie suggère que, dans la vraie vie, les verres frénateurs seraient aussi efficaces que l’orthokératologie dans la prise en charge de la myopie. Le sexe, l’âge ou la présence d’une myopie forte n’influencent pas l’évolution de la longueur axiale, quelle que soit la prise en charge utilisée.
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