Apparition d’une rhinite : voici les pollens

Publié le 10/04/2012
Article réservé aux abonnés
1334020872338984_IMG_81466_HR.jpg

1334020872338984_IMG_81466_HR.jpg
Crédit photo : PHANIE

CHARLES, 35 ans, sans antécédent allergique connu, se plaint depuis quatre ans d’une rhinite uniquement de mai à août. Durant cette période, il éternue très souvent, se sent fatigué. Son nez coule, est obstrué. Le reste du temps, il ne ressent aucune gêne. Cependant, il reconnaît qu’au cours de l’année dernière, la période de rhinite a été plus longue, débutant en avril. Les antihistaminiques classiques sont de moins en moins efficaces. Sur les conseils de son généraliste, il consulte l’allergologue qui, après l’interrogatoire, effectue des prick-tests aux pneumallergènes à distance de la prise d’antihistaminique. Ces tests objectivent une positivité nette pour les pollens de graminées expliquant la symptomatologie estivale ainsi qu’aux pollens de frêne pollinisant en fin mars-avril. Le traitement symptomatique est adapté pour la saison concernée et la décision d’une désensibilisation spécifique aux graminées est prise pour les trois à cinq années à venir. L’allergie au frêne étant pour lui peu invalidante.

 Dr C. Q.
En complément

Source : Le Quotidien du Médecin: 9112