Sexe sous drogues : le chemsex plus à risque

Par
Publié le 01/02/2024
Article réservé aux abonnés

La consommation de substances psychoactives dans le cadre de relations sexuelles diffuse de plus en plus dans le grand public. Mais pour les experts, le chemsex pratiqué au sein des communautés d’hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) depuis 10 à 20 ans, mérite d’être distingué des autres pratiques de sexe sous drogues qui se développent notamment parmi les personnes hétérosexuelles. Car le chemsex est caractérisé par des consommations spécifiques (méthamphétamine, cathinones, GHB, GBL, parfois administrées en IV avec partage de seringues) et un contexte social (communauté marquée par l’histoire du VIH, des discriminations, etc.) et des difficultés sexuelles (dyspareunies, anxiété, culte du corps et des performances, etc.) particulières, associées à un risque élevé de complications infectieuses, et de troubles sexuels et psychiatriques.

Session S26 - Let's talk about Chemsex : entre psychiatrie, addictologie et infectiologie


Source : Le Quotidien du Médecin