SMS du congrès SFORL 2024

- Une étude a mis en évidence 42 % de presbyvestibulopathie chez des personnes de plus de 75 ans. Elle se traduit lors de la marche par un raccourcissement de la longueur du pas et un élargissement du polygone de sustentation. Son dépistage par vidéonystagmographie chez les patients présentant des troubles de la marche pourrait mieux orienter la prévention du risque de chutes.

– L’étude Broaden menée en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Portugal montre une augmentation statistiquement significative des cancers oropharyngés liés à l’HPV, de 18,9 % à 35,3 % entre 2008 et 2018. L'incidence de ces cancers devrait continuer à augmenter jusqu'à ce que les programmes de vaccination fassent leur effet.

– La paralysie faciale périphérique (PFP) constitue un effet indésirable rare de la vaccination contre le SARS-CoV-2. On ne constate pas de différence avec les PFP idiopathiques en ce qui concerne le pronostic, qui est le plus souvent favorable avec dans les deux cas, environ 49 % de récupération totale à un an. Sa survenue ne doit pas empêcher la poursuite d'un calendrier vaccinal adapté, la récurrence étant exceptionnelle.

– Dans une étude observationnelle, rétrospective menée en vie réelle à Marseille, chez des adultes atteints de polypose nasosinusienne sévère et non contrôlée, le dupilumab a montré une efficacité significative sur la réduction de l’obstruction nasale, la diminution de la taille des polypes, l’amélioration de l'odorat et de la qualité de vie et le contrôle de l’asthme. Parallèlement, le traitement a permis de réduire considérablement le recours aux corticoïdes oraux ou à la chirurgie.

– Y-a-t-il un lien entre obstruction nasale (ON) et anxiété ? Une étude menée sur près de 100 patients suggère en tout cas que les sujets souffrant d’ON sans anomalies anatomiques ou inflammatoires sous-jacentes pourraient présenter un niveau d’anxiété plus élevé. Celle-ci pourrait être à l’origine d’une hyperventilation contribuant à l’ON.