Parce que « la connaissance des produits est très limitée lors de leur mise sur le marché et que les médecins généralistes sont les principaux prescripteurs de médicaments », certains d’entre eux militent pour que la discipline puisse « se réapproprier le suivi post-AMM du médicament ».
C’est dans cet esprit que le CNGE (Collège National des Généralistes Enseignants) et l’IRMG (Institut de Recherche en Médecine Générale) ont créé la CIA (Cnge Irmg Association) afin « d’unir leurs compétences et leurs réseaux d’investigateurs » dans une optique commune de pharmaco-vigilance.
Lanceurs d’alerte. « Comme on ne peut pas demander à tous les généralistes de faire en permanence un suivi du médicament, l’idée était de constituer un réseau d’environ 1000 médecins motivés et formés à la pharmacovigilance auxquels on pourrait demander une surveillance de certains médicaments qui posent problèmes, notamment dans le cadre d’études post-inscription demandées par les agences », explique le Dr Joël Cogneau (photo), directeur scientifique de l’IRMG. Actuellement ces études sont réalisées avec des praticiens tirés au sort. « D’où une certaine inertie et des données pas toujours exploitables. » En parallèle, la CIA souhaite aussi mettre sur pied un réseau d’alerte d’environ 5?000 praticiens qui permette de sonder très rapidement la profession sur une question de pharmaco- vigilance avant d’éventuellement aller plus loin.
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