Pour réaliser des téléconsultations, rappelle la CNAM, le praticien doit être équipé d'une solution de vidéotransmission sécurisée. Les outils sur le marché comme Skype et Facetime sont autorisés pour la communication vidéo mais ils ne remplissent pas les conditions de sécurité suffisantes pour les échanges de documents médicaux (photos, analyse, ordonnances…). Le médecin doit avoir accès à unesolution sécurisée : messagerie ou application dédiée.
En pratique, le médecin téléconsultant enverra un lien invitant le patient à se connecter à l'heure prévue sur le site ou l'application sécurisée (via un ordinateur, une tablette ou un smartphone, équipés d’une webcam). Le patient peut aussi être orienté vers une cabine ou un chariot de téléconsultation à proximité (maison de santé, pharmacie, etc.). Obligatoire, le compte rendu, dont la forme est libre, est adressé par une messagerie sécurisée de santé ou partagée via une plateforme sécurisée. Si la téléconsultation débouche sur une prescription, elle devra être transmise au patient sous format papier ou électronique. Le patient peut payer le médecin téléconsultant par chèque après la consultation, en réalisant un virement bancaire ou via une solution de paiement en ligne proposée par le médecin.
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