Des chercheurs du Centre Singapore-MIT Alliance for Research and Technology (Smart) et du MIT américain ont mis au point un nouveau test rapide de globules rouges infectés par le Plasmodium falciparum, par relaxométrie par résonance magnétique nucléaire (RMN). Selon ces universitaires, ce « système offre un niveau élevé de sensibilité (...), est moins sujet à l’erreur humaine, utilise un faible volume de sang (...), requiert peu de préparation, peut être utilisé sur le terrain et a un coût faible par test (moins de 10 cents) ».
La RMN est une technologie récente, qui utilise des composants coûteux, mais il serait possible de fabriquer pour moins de 2 000 dollars (1 500 euros) des versions plus petites et faciles à utiliser. Dans une évaluation de 2011 sur les différents tests de diagnostic rapide, l’OMS notait des performances « en amélioration » mais avec d’énormes variations de fiabilité en cas de faible densité parasitaire. L’OMS estime que ces tests rapides sont « un élément essentiel » de la lutte contre le paludisme, puisqu’ils permettent de faire le diagnostic dans des zones sans accès à de bonnes analyses de laboratoire. Plus de 57 % de la population d’Afrique subsaharienne vit toujours dans des régions à risque élevé ou modéré.
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