Quatre mois après les premiers résultats encourageants de l’essai de phase I mené sur le VSV-ZEBOV issu de la recherche publique canadienne, c’est au tour de Johnson & Johnson, en collaboration avec l’université d’Oxford, d’annoncer le lancement d’une étude de phase I sur leur propre candidat : le vaccin Ad26.ZEBOV produit à partir d’adénovirus de sérotype 26.
Embouteillage de candidats vaccins
Ce vaccin ne doit pas être confondu avec le cAd3-ZEBOV développé par GlaxoSmithKline (GSK) à partir d’adénovirus de chimpanzé qui avait été retenu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) lors de sa consultation de septembre dernier sur les traitements et vaccins envisagés pour contrer l’épidémie d’Ebola.
Il y a deux semaines, l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) avait par ailleurs publié les bons résultats de son propre candidat vaccin. En quelques mois, l’Ad26.ZEBOV est le quatrième challenger destiné à prévenir les infections par le virus Ebola.
Stratégie prime boost
Le vaccin de Johnson & Johnson se base sur une stratégie prime boost. La production d’anticorps dirigés contre le virus Ebola induite par Ad26.ZEBOV doit, en théorie, être démultipliée par une injection 29 ou 57 jours plus tard d’une version modifiée du MVA-BN.
Les chercheurs de l’Oxford Vaccine Group ont débuté le recruttement des 57 volontaires nécessaires à cet essai qui seront répartis en quatre groupes. Deux groupes recevront d’abord le MVA-BN-Filo puis l’Ad26.ZEBOV 29 ou 57 jours plus tard et les deux autres recevront d’abord l’Ad26.ZEBOV puis le MVA-BN-Filo. Chacun de ces groupes comprendra trois volontaires recevant un placebo lors des deux injections.
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