Plusieurs milliers de personnes (4 000 selon les organisateurs, 3 000 selon les gendarmes), ont manifesté samedi à Douarnenez (Finistère) pour la défense de l’hôpital de la ville et de son service de chirurgie ambulatoire, confronté à un manque d’anesthésistes.
Médecins, infirmières, personnels de l’hôpital, élus, syndicalistes CFDT et CGT et de nombreux usagers et habitants ont défilé dans les rues de la ville à l’appel du comité de défense.
« On déplore la fermeture de la chirurgie ambulatoire depuis la fin février, un anesthésiste de 69 ans a été recruté, mais n’est resté qu’une semaine. Il y a eu des anesthésistes intérimaires, situation très coûteuse, et l’agence régionale de santé (ARS) nous promet un anesthésiste pour deux mois », résume le comité de défense.
Morosité
« On veut le retour de la chirurgie ambulatoire [et] le maintien d’un plateau technique performant », a précisé le Dr Virginie Jan, cardiologue, témoignant de la « morosité » à l’hôpital.
Selon le comité de défense, les engagements pris lors du contrat pluriannuel prévoyant le développement de la chirurgie ambulatoire à Douarnenez n’ont pas été tenus. Selon les manifestants, ce contrat prévoyait que des anesthésistes de Quimper travaillent trois jours par semaine à Douarnenez – la chirurgie lourde ayant déjà été transférée à Quimper.
Le 6 décembre, un premier rassemblement avait réuni entre 3 000 et 5 000 manifestants dans les rues de Douarnenez et le 17 janvier, ils étaient plus de 1 500 à Quimper. Selon la presse locale, le comité de soutien envisage de nouvelles actions.
Conflit entre la CFDT et les cliniques sur les revalorisations de salaires : coup d’envoi d’une longue procédure
L’hospitalisation à domicile poursuit sa croissance, la Fnehad mise sur la jeune génération médicale
Au congrès SantExpo 2025, la FHF dévoile son plan pluriannuel, Catherine Vautrin laisse le secteur sur sa faim
Arnaud Robinet (FHF) : « L’hôpital public doit devenir un hôpital 3.0 »