Après avoir eu les honneurs du Lancet, les professionnels de santé de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) reviennent cette fois en vidéo sur leur travail et leur ressenti au cours de la prise en charge des victimes des attentats du 13 novembre.
L’AP-HP diffuse sur son site des pastilles vidéo de 30 secondes à deux minutes, où témoignent médecins, infirmiers, et aides-soignants des hôpitaux Henri Mondor, Saint-Antoine, Bicêtre, Saint-Louis, Bichat, Pitié-Salpétrière, et Necker.
Les praticiens reviennent sur les profils des blessés, les types de lésions prises en charge et les organisations mises en place. Ils évoquent le vécu des équipes et leur professionnalisme. « On a un sentiment d’effroi. Mais il est nécessaire de garder son sang-froid et de la lucidité pour rester professionnel », explique le Dr Arié Attias de Henri Mondor.
Hommage à l’institution publique
« On est habitués à prendre des patients polytraumatisés. C’est davantage le contexte, le nombre de malades, l’incertitude, car on ne sait pas s’il va y avoir un autre attentat, qui fait que tout le monde doit être bien concentré sur son rôle », analyse le Pr Jacques Duranteau, du service d’anesthésie-réanimation chirurgicale de Bicêtre.
In fine, nombre de soignants rendent hommage à l’institution publique. « C’est une grande fierté d’avoir apporté des soins médicaux de grande qualité et démontré que l’hôpital tenait. En tant que service public, malgré la menace, on a montré que l’hôpital restait debout et continuait à fonctionner », estime le Pr Thomas Lescot, du service de réanimation chirurgicale de Saint-Antoine.
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