La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) salue le dernier rapport de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) consacré aux cliniques privées. Elle y voit « un pas vers la reconnaissance d’un secteur performant en dépassant plusieurs préjugés persistants ».
Ce rapport a été rendu public quelques jours avant les arbitrages que doit rendre le gouvernement en matière de tarifs hospitaliers. La FHP se saisit des conclusions des inspecteurs pour pousser son avantage : « Sur les près de 8 milliards d’euros de crédits MIGAC, note-t-elle, seulement 1,06 % sont attribués aux cliniques et hôpitaux privés. Au global, 17 % des ressources financières consacrées à l’hôpital sont affectées au secteur de l’hospitalisation privée qui prend cependant en charge un tiers de l’activité des soins ».
Les ARS épinglées
La FHP a lu avec satisfaction un autre passage du rapport, dans lequel l’IGAS pointe les insuffisances des Agences régionales de santé (ARS) en matière de régulation hospitalière. « Cette proximité du régulateur avec les hôpitaux publics contribue sans conteste à la fragilité économique du secteur de l’hospitalisation privée qui souffre d’une iniquité de traitement flagrante en matière d’allocation de ressources ». Le volet consacré à l’organisation des soins est également flatteur pour les cliniques privées, car l’IGAS loue la flexibilité et la réactivité du secteur, ajoute la Fédération.
Les 1 100 établissements de santé privés que représente la FHP emploient 150 000 salariés et prennent en charge 8 millions de patients chaque année.
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