« Deux tiers des internes considèrent que leur métier n'est pas un obstacle au projet d'avoir un enfant. Les mentalités évoluent. Le principal changement de paradigme auquel nous assistons depuis une dizaine d'années est lié à une évolution sociale du profil des internes liée notamment à la féminisation. C'est ce qu'avait montré la précédente enquête nationale de l'ISNI de 2013 sur les aspirations professionnelles des médecins. Selon ce sondage, une interne sur cinq a un enfant pendant l'internat, toutes spécialités confondues. La réglementation évolue pour ne plus pénaliser les internes enceintes.
Un tout récent décret paru en mai prévoit que les internes ne seront plus déclassées lors du choix de stage pour grossesse. De même, le père pourra bénéficier d'un congé paternité. Ces progrès doivent en appeler d'autres. Aujourd'hui, l'accès à la crèche constitue un important problème pour les jeunes parents. Nous avons plusieurs exemples de jeunes couples d'internes, avec un petit salaire qui sont obligés d'engager une nounou et de se mettre en difficulté financière. »
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