RÉÉLU le week-end dernier à la tête de l’UNOF, la branche généraliste de la CSMF, le Dr Michel Combier s’attaque aux dossiers chauds. Avec en premier lieu les futures négociations conventionnelles qui devraient se tenir dès que seront connues les conclusions de l’enquête de représentativité des syndicats de médecins libéraux en cours (c’est-à-dire vers la fin du mois de mars). Michel Combier, qui connaît bien le directeur de l’assurance-maladie, Frédéric van Roekeghem, assure que si celui-ci est attaché au paiement à l’acte, il est surtout attaché à un acte « pas cher ». Ce qui n’est pas du goût de l’UNOF qui propose pour sa part la création d’un « acte lourd » en médecine générale, dont il reste à déterminer le périmètre. Le Dr Combier milite aussi pour la mise en place d’une rémunération complémentaire forfaitaire dans la prise en charge de la prévention et de la santé publique, pour un complément d’honoraires dans le cadre d’une consultation de personne âgée dépendante, et pour la rémunération des tâches administratives.
Côté permanence des soins, l’UNOF a aussi quelques idées à défendre. Le Dr Gérald Galliot, trésorier du syndicat, qui rappelle que l’organisation des gardes et astreintes est désormais du ressort des ARS, insiste sur la préservation de la notion de volontariat : « Les réquisitions ne doivent pas être la solution », martèle-t-il. Il rappelle également que la rémunération de la PDS, qui sort du champ conventionnel, ne doit pas donner lieu à une requalification des honoraires par l’URSSAF.
Quant aux pôles et maisons de santé pluridisciplinaires, Michel Combier estime qu’ils vont faire passer les cabinets médicaux « de l’artisanat à l’entreprise ». Mais il insiste : « En retour de l’investissement financier et humain consenti par les professionnels de santé, les pouvoirs publics doivent en assurer la viabilité financière ».
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