Benoît Hamon revient à la charge sur la reconnaissance du burn-out en tant que maladie professionnelle à l'occasion de la présentation du projet de loi sur le droit du travail, porté par la ministre du Travail Myriam El Khomri, à l'Assemblée nationale.
Signée par quelque 80 députés de gauche (socialistes et écologistes), la proposition de loi de l'élu PS des Yvelines facilite l'instruction et la reconnaissance individuelle des cas d'épuisement professionnel par les comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles.
Supprimer le taux d'IPP de 25 %
Il propose de supprimer le taux minimum d’incapacité permanente partielle (IPP) de 25 %, nécessaire à l'ouverture d'une procédure pour épuisement professionnel.
Benoît Hamon espère que la ministre du Travail reprendra cette proposition dans le cadre de sa réforme présentée en Conseil des ministres le 9 mars.
Benoît Hamon avait déjà tenté de faire inscrire le burn-out au tableau des maladies professionnelles lors du vote de la loi sur le dialogue social – dite loi Rebsamen –, au printemps 2015. En vain.
L'Académie de médecine vient de préciser que le burn-out n'est pas un diagnostic médical.
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