Après le trouble jeté par l’ouverture d’un collège d’ostéopathie à destination de non-professionnels de santé dans le Pays Basque, sous l’impulsion du président du SML (Le Quotidien du 16 janvier), Ostéos de France tient à faire une mise au point. Le syndicat de médecins ostéopathes rappelle qu’il a adhéré au SML et que cette adhésion est renouvelée chaque année par le vote majoritaire de ses adhérents en assemblée générale. Ostéos de France précise que son bureau « ne compte aucun membre impliqué dans des structures d’enseignement de l’ostéopathie aux non-professionnels de santé » et que ses responsables « n’ont jamais appelé à développer ce type d’enseignement ».
Au-delà des « guéguerres politiciennes et boutiquières », Ostéos de France appelle à un débat de fond sur la place que doivent tenir les médecins ostéopathes dans le nouveau cadre légal de la pratique de l’ostéopathie et de la chiropraxie. « Aujourd’hui, la seule question concernant la défense de l’exercice des médecins ostéopathes est de déterminer la meilleure voie pour y parvenir : combattre la situation légale, l’ignorer ou l’encadrer », estime le syndicat.
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