Deux hôpitaux d’Ille-et-Vilaine ne font plus qu’un

SITUÉ au pays de Fougères, desservant un bassin de 80 000 habitants, le centre hospitalier des Marches de Bretagne vient d’ouvrir ses portes. Il ne s’agit pas d’un bâtiment neuf mais d’une nouvelle entité juridique. Une communauté hospitalière de territoire (CHT) est née. Cette CHT - un outil créé par la loi Hôpital, patients, santé, territoires (HPST) - est la dernière étape du rapprochement amorcé en 2002, entre les hôpitaux d’Antrain et de Saint-Brice-en-Coglès. Leur fusion est effective depuis le 1er janvier 2012.

Concrètement, chacun des deux hôpitaux conserve son site et ses équipes soignantes (376 personnes au total, dont 3 médecins salariés, 41 infirmières et 112 aides-soignantes). Une direction commune vient chapeauter l’ensemble afin de mutualiser les moyens ; le siège est localisé à Antrain. Les rôles de chacun des deux sites hospitaliers ont été redéfinis. Antrain se concentre sur le sanitaire, tandis que Saint-Brice-en-Coglès s’oriente vers le médico-social. Autres conséquences : les contrats et les patrimoines sont fusionnés, les instances réorganisées, les règles statutaires des personnels harmonisées. Un règlement d’intérieur unique est mis sur pied.

La création d’une CHT est un facteur attractif qui facilite les relations avec les autres établissements des environs, fait valoir la direction du centre hospitalier des Marches de Bretagne, qui met en avant les objectifs poursuivis : le développement de la prévention, le relèvement du défi du vieillissement de la population, la coordination entre la ville et l’hôpital d’une part, et le sanitaire et le médico-social d’autre part. « En conservant ses deux sites, en améliorant leur gestion avec une administration commune, en repensant l’organisation des services et des spécialités sur chaque pôle, le centre hospitalier des Marches de Bretagne renforce sa proximité et inscrit son développement dans le temps », précise l’établissement.