Alors que la démographie médicale de l’anesthésie-réanimation est globalement en déficit, la profession de praticien hospitalier en anesthésie-réanimation traverse aujourd’hui une grave crise de vocation. En cinq ans, son effectif a fondu de 10 %, alors que le nombre d’actes est passé de 8 à 11 millions par an. De plus en plus de travail, de moins en moins de monde pour le faire, des contraintes de tous ordres, l’hôpital public perd son attractivité. Le nombre de postes vacants atteint aujourd’hui 26 % sur l’ensemble du territoire, avec des pics de 40 % dans certaines régions. Les établissements ont de plus en plus de mal à recruter et doivent recourir à des solutions qui ne font, loin s’en faut, l’unanimité. Une situation préoccupante que dénonce le syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi (SNPHAR-E).
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