« La situation est très mauvaise » : le directeur de l'hôpital al-Chifa à Gaza a lancé un cri d'alarme dimanche affirmant que son établissement avait besoin d'urgence de médicaments et d'électricité pour continuer à soigner les Palestiniens blessés dans les frappes israéliennes. Des blessés arrivent « chaque minute » à l'hôpital al-Chifa, affirme Mohammed Abou Salmiya, le directeur de l'un des plus importants établissements de la ville de Gaza.
« Il y a un manque de médecins, une crise des médicaments et une crise de l'électricité », a-t-il lancé. Depuis le début, vendredi, des raids israéliens visant le groupe armé Jihad islamique, implanté dans l'enclave palestinienne de Gaza, 31 Palestiniens dont six enfants et des combattants, ont péri dans les raids israéliens et 275 ont été blessés. Les frappes ont continué dimanche sur la bande de Gaza alors que le Jihad islamique a poursuivi ses tirs de roquettes en direction d'Israël dont la quasi-totalité a été interceptée par le système antidéfense israélien.
L'unique centrale électrique de Gaza a été fermée samedi en raison d'un manque de carburant, quatre jours après qu'Israël a fermé ses points de passage avec le territoire palestinien en invoquant des raisons de sécurité. « Nous avons besoin de toute urgence d'ouvrir les frontières pour faire entrer des médicaments, (du carburant pour) l'électricité », a déclaré Mohammed Abou Salmiya.
En effet, le manque d'approvisionnement en électricité entraînera « l'arrêt des services de santé » mardi après-midi, car les générateurs électriques sont à court de carburant, a prévenu le ministère de la Santé du Hamas à Gaza. Les salles d'opération et les ventilateurs ont besoin d'électricité pour continuer à fonctionner. La pénurie de carburants risque également d'affecter le mouvement des ambulances, a averti l'agence de coordination humanitaire de l'ONU, OCHA.
AFP
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