La Confédération des praticiens des hôpitaux (CPH) appelle les médecins à prendre part à la rentrée à un « mouvement social » afin de dénoncer les dispositions relatives à la gouvernance hospitalière dans la première mouture du projet de loi de santé de Marisol Touraine, divulguée en juillet.
D’après ce projet de loi, le directeur d’établissement pourrait nommer les chefs de pôle sur proposition du président de la commission médicale d’établissement (CME) « sans être tenu par cette proposition ».
« En total désaccord » avec cette éventuelle mesure, la CPH demande au contraire que les nominations de chefs de pôle « fassent l’objet d’un avis préalable de la CME et que leur nomination soit faite par le directeur conformément à la proposition du président de CME ».
La CPH n’est pas la seule centrale hospitalière à s’insurger contre ce projet de loi de santé. En juillet, Avenir hospitalier, la Coordination médicale hospitalière (CMH), l’Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH) et le Syndicat national des praticiens des hôpitaux publics (SNAM-HP) avaient également fait part au « Quotidien » de leur mécontentement sur plusieurs points du texte.
Réforme des EVC : les Padhue restent sur leur faim
Régularisation des Padhue : le gouvernement tient ses promesses, voici ce qui va changer
Conflit entre la CFDT et les cliniques sur les revalorisations de salaires : coup d’envoi d’une longue procédure
L’hospitalisation à domicile poursuit sa croissance, la Fnehad mise sur la jeune génération médicale