Le témoignage accablant de Madeleine Riffaud, ancienne résistante et journaliste communiste, sur son récent passage aux urgences de Lariboisière n'a pas été du goût de l'AP-HP. Dans un communiqué inhabituel, le CHU francilien a détaillé précisément la prise en charge et même les soins reçus par la Parisienne de 98 ans, début septembre, en réponse à la tribune publiée dans « La Croix » par l'ancienne reporter de guerre. « Des gestes techniques, de soins et de surveillance ont été dispensés à la patiente de façon régulière tout au long de sa prise en charge », assure l'AP-HP. Une version des faits très différente de celle de l'autrice en 1974 du best-seller « Les Linges de la nuit », reportage en immersion dans l'hôpital où elle s'était, à l'époque, fait embaucher incognito. « J'ai mis douze heures pour obtenir la moitié d’un verre d’une eau douteuse. Tiède. Je suis restée vingt-quatre heures sur le même brancard, sans rien manger, dans un no man’s land. C'était Kafka », dénonce Madeleine Riffaud, aujourd'hui patiente. Auprès du « Quotidien », son entourage, qui était resté près d'une demi-journée sans nouvelle, raconte l'avoir retrouvée « très en colère » à la sortie des urgences et déterminée à partager son histoire.
L'émotion de la semaine
L'ancienne résistante Madeleine Riffaud étrille l'AP-HP
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Publié le 30/09/2022
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Source : Le Quotidien du médecin
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