Communication hospitalière 

Le projet médical, clé pour bien vendre un GHT

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Publié le 16/10/2017
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Musique moderne et cartographie dynamique. En quelques minutes, Florence Patenotte a présenté en vidéo et avec brio son groupement hospitalier de territoire (GHT) Paris psychiatrie et neurosciences.

« On l'a storyboardé nous-même, ça nous a coûté 2 000 euros », a précisé la jeune femme à ses collègues, réunis à Paris lors des rencontres de la communication hospitalière, organisées par la Fédération hospitalière de France (FHF).

Faire « la com' » des GHT, « vendre de l'offre graduée, c'est quand même assez ésotérique », concède la directrice de communication, à la tête d'une équipe de onze personnes. Pour y parvenir, Florence Patenotte a fait « la tournée des médecins ». « On les a aidés dans leur communication avec l'extérieur et les patients car ce sont eux les véritables porte-parole du GHT. »

Marque, logo et label 

Anissa Taleb a choisi la même stratégie pour faire connaître – et apprécier – le GHT Plaine de France, qui réunit notamment le centre hospitalier de Gonesse et de Saint-Denis, au nord de Paris. Au même poste que sa consœur parisienne, elle fait du projet médical partagé sa « force de communication ». « Il n'y a pas de chirurgie reconstructrice après une chirurgie de l'obésité à Saint-Denis, note-t-elle. Dire qu'il y en a une à Gonesse est un atout auprès des patients. »

Les réseaux sociaux sont également précieux pour atteindre les patients. Pour mieux identifier le GHT, Anissa Taleb a également créé une marque, un logo, et bientôt un label made in Plaine de France. Stupeur et admiration dans la salle : elle édite un magazine trimestriel de 40 pages à 2 000 exemplaires sur la vie hospitalière... 

Mais tous les communicants ne sont pas égaux face aux GHT. Responsable de la com' du GHT 93 Est (Le Raincy-Montfermeil est établissement support), Christine Hiaumet ne bénéficie pas encore d'un intranet « efficace ». L'information est balbutiante faute de moyens humains. « On a réussi à pondre des newsletters, on veut aller vers un journal commun ». Pour elle, le GHT est un atout qui va permettre de « valoriser la fonction de communicant ».

 

A.B.-I.

Source : Le Quotidien du médecin: 9610