Attendu depuis 2007, le premier coup de pelle qui doit sceller le rapprochement entre la clinique chirurgicale Arago et le groupe hospitalier Paris Saint-Joseph (privé non lucratif) est prévu le 25 mars. Un dénouement dont se réjouissent les douze médecins qui composent l’équipe chirurgicale de cet établissement âgé de plus d’un siècle, spécialisé depuis 1984 sur l’orthopédie prothétique et du membre inférieur. « La reconstruction d’Arago est le seul projet du parc hospitalier privé d’Ile-de-France prévu dans le plan "Hôpital 2012", détaille le Dr Philippe Lapresle, chirurgien orthopédique et P-DG de la clinique. Le coût du foncier dans la capitale a bloqué toutes les autres initiatives. » C’est aussi la raison pour laquelle ce projet nouveau a mis tant de temps à sortir de terre.
Défi de l’ambulatoire
Après avoir dit adieu à un espace de 2 700 m2 (trois blocs, 53 lits, deux postes d’ambulatoire), Arago va prendre ses quartiers dans un nouveau bâtiment de 6 600 m2, répartis sur huit niveaux. On y trouve six salles d’opération, 66 lits et dix postes d’ambulatoire. « C’est notre prochain défi, admet le Dr Lapresle. Pour cela, nous allons recruter des spécialistes de l’ambulatoire et accentuer la chirurgie arthroscopique. »
Six médecins devraient rejoindre les rangs d’Arago ainsi qu’une vingtaine de personnels, portant le nombre de salariés à 95. L’an passé, 2 800 patients ont été opérés dans les anciens locaux, dont 1 500 pour chirurgie prothétique. En se rapprochant de Saint-Joseph, la clinique va bénéficier de ses services d’imagerie, de réanimation, de biologie et de stérilisation. « En échange, nous allons participer aux gardes, organiser des staffs communs et des "journées de Saint-Joseph" consacrées à l’orthopédie », s’enthousiasme le Dr Lapresle. Il y a de la synergie dans l’air. Le Dr Pomme Jouffroy, chef du service orthopédie de l’hôpital, est l’ancienne interne du chirurgien.
Subventions de l’ARS
L’enveloppe budgétaire du projet immobilier se décompose ainsi : 5,5 millions pour le loyer (subventionnés aux trois quarts par l’agence régionale de santé), 18 millions pour la construction, quatre millions pour les équipements. « Nous avons contracté un bail à construction de 50 ans avec Saint-Joseph, mais la partie gestion est conservée par les actionnaires, dont la moitié sont des praticiens de la clinique », détaille la directrice Amélie Gélis. La clinique ouvrira ses portes en novembre 2014.
Attendu depuis 2007, le premier coup de pelle qui doit sceller le rapprochement entre la clinique chirurgicale Arago et le groupe hospitalier Paris Saint-Joseph (privé non lucratif) est prévu le 25 mars. Un dénouement dont se réjouissent les douze médecins qui composent l’équipe chirurgicale de cet établissement âgé de plus d’un siècle, spécialisé depuis 1984 sur l’orthopédie prothétique et du membre inférieur. « La reconstruction d’Arago est le seul projet du parc hospitalier privé d’Ile-de-France prévu dans le plan "Hôpital 2012", détaille le Dr Philippe Lapresle, chirurgien orthopédique et P-DG de la clinique. Le coût du foncier dans la capitale a bloqué toutes les autres initiatives. » C’est aussi la raison pour laquelle ce projet nouveau a mis tant de temps à sortir de terre.
Défi de l’ambulatoire
Après avoir dit adieu à un espace de 2 700 m2 (trois blocs, 53 lits, deux postes d’ambulatoire), Arago va prendre ses quartiers dans un nouveau bâtiment de 6 600 m2, répartis sur huit niveaux. On y trouve six salles d’opération, 66 lits et dix postes d’ambulatoire. « C’est notre prochain défi, admet le Dr Lapresle. Pour cela, nous allons recruter des spécialistes de l’ambulatoire et accentuer la chirurgie arthroscopique. »
Six médecins devraient rejoindre les rangs d’Arago ainsi qu’une vingtaine de personnels, portant le nombre de salariés à 95. L’an passé, 2 800 patients ont été opérés dans les anciens locaux, dont 1 500 pour chirurgie prothétique. En se rapprochant de Saint-Joseph, la clinique va bénéficier de ses services d’imagerie, de réanimation, de biologie et de stérilisation. « En échange, nous allons participer aux gardes, organiser des staffs communs et des "journées de Saint-Joseph" consacrées à l’orthopédie », s’enthousiasme le Dr Lapresle. Il y a de la synergie dans l’air. Le Dr Pomme Jouffroy, chef du service orthopédie de l’hôpital, est l’ancienne interne du chirurgien.
Subventions de l’ARS
L’enveloppe budgétaire du projet immobilier se décompose ainsi : 5,5 millions pour le loyer (subventionnés aux trois quarts par l’agence régionale de santé), 18 millions pour la construction, quatre millions pour les équipements. « Nous avons contracté un bail à construction de 50 ans avec Saint-Joseph, mais la partie gestion est conservée par les actionnaires, dont la moitié sont des praticiens de la clinique », détaille la directrice Amélie Gélis. La clinique ouvrira ses portes en novembre 2014.
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