Le nouvel hôpital d’Orléans a vu grand. Trop, de l’aveu même du président du conseil général du Loiret et sénateur UMP : « Il y aura 100 places de trop. On en parle en sous main, tout le monde le sait ». Éric Doligé confesse son impuissance : « Le projet technique est lancé, on ne peut plus freiner ». Tant pis pour les économies d’échelles. Le regroupement des deux sites orléanais coûte une paille - près de 700 millions d’euros. Les surfaces progresseront de près d’un tiers. Une aberration aux yeux de la Cour des comptes, malgré l’augmentation - c’est une explication - du nombre de chambres à un lit.
À Nantes, le CHU va se reconstruire sur l’île. Là aussi pour un coût fantastique, et sans réduction des surfaces. Les magistrats notent un effort : une baisse de 15 % du nombre de lits et places est envisagée à l’horizon 2025. Autre exemple : l’AP-HP vise 15 % de surfaces en moins d’ici à 2015. Un objectif ambitieux, trop peut-être, mais qui a le mérite d’exister.
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