Après un couac, le ministère confirme que les praticiens hospitaliers du SNMH-FO sont bien autorisés à faire grève

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Publié le 28/04/2025
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Le ministère de la Santé a envoyé dans la nuit du 26 au 27 avril un mail aux hôpitaux et ARS confirmant que le syndicat SNMH-FO avait bien déposé un préavis de grève illimitée à compter de ce lundi 28 avril.

Crédit photo : GARO/PHANIE

Gros stress au ministère de la Santé ce week-end en prévision de la grève « illimitée » des médecins – jeunes et installés – qui débutait ce lundi 28 avril, suivie le lendemain par une manifestation nationale à Paris et dans plusieurs grandes villes. Après avoir averti les établissements de santé et les ARS que « la grève serait illégale par défaut de préavis », la tutelle a opéré un changement de braquet moins de quarante-huit heures avant le début du mouvement.

Pourquoi ? À cause d’un couac relatif au préavis de grève du Syndicat national des médecins hospitaliers-Force ouvrière (SNMH-FO), déposé le 17 avril pour effet à compter du lundi 28 avril mais qui n’avait pas été enregistré par les hôpitaux et les ARS.

En cause : un « dysfonctionnement » dans le circuit de transmission des documents, note le ministère de la Santé dans un document que s’est procuré Le Quotidien. Un loupé réparé samedi 26 avril à 22 h 52 par un mail du ministère sommant les directions de CHU, les groupes hospitaliers de territoire (GHT) et les agences sanitaires « de transmettre le préavis le plus rapidement possible », et d’« informer les établissements [sanitaires] concernés afin qu’ils puissent, le cas échéant, mettre en œuvre un service minimum pour la grève ».

Le SNMH-FO a donc fait grève à compter de ce lundi « en soutien à la revendication principale des internes pour la liberté d’installation et pour la revalorisation des astreintes, pour la récupération des quatre années d’ancienneté sur la grille indiciaire et pour l’abrogation du décret instaurant les 90 % en cas d’arrêt de maladie ».

D’autres syndicats de praticiens hospitaliers ne lancent pour leur part leur mouvement pour la permanence des soins qu’à partir du 1er mai.


Source : lequotidiendumedecin.fr