À l'initiative du Syndicat national des infirmiers de bloc opératoire (SNIBO), de l'Union nationale des associations d'IBODE (UNAIBODE) ainsi que des organisations d'enseignants (AEEIBO) et d'étudiants (ALEIBO), les infirmières de bloc opératoire diplômées d'État (IBODE) ont défilé ce 7 novembre dans la rue pour un « jeudi noir dans les blocs ».
Une manifestation était organisée dans l'après-midi à Paris au départ de Montparnasse et jusque devant le ministère de la Santé. Les IBODE veulent faire entendre à Agnès Buzyn de vive voix leurs revendications.
Elles réclament notamment une meilleure reconnaissance de leurs compétences exclusives à travers une « prime spécifique de 300 euros » et l'application « pleine et entière » du décret de 2015 qui fixe les actes réservés aux IBODE (installation chirurgicale du patient, mise en place et fixation des drains, sutures). À partir de 2020, trois nouveaux actes devraient y être ajoutés : l'aide à l'exposition, à l'hémostase et à l'aspiration.
Un affront pour la profession
La colère est née à la suite des douze propositions d'Agnès Buzyn début septembre dans son plan de refondation des urgences. L'une d'entre elles, qui suggère l'instauration d'un protocole de coopération rémunéré 80 euros net pour permettre aux infirmiers des urgences d’effectuer des sutures, a été vécue comme un affront par la profession.
Pour mobiliser autour d'elles, les IBODE ont imaginé le hashtag #BloqueTonBloc, repris notamment à Paris et à Marseille, où les infirmières manifestent devant les portes de l'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur.
#bloquetonbloc #paris #lavaguebleue #manifestation @unaibode @SyndicatIbo @aeeibo @CBlocs @infirmierscom pic.twitter.com/ZUp1WqSQPI
— Bernadette Fabregas (@FabregasBern) November 7, 2019
Ce matin, les infirmier.e.s de bloc opératoire (Ibode) de la région Sud manifestaient devant l’@ARSPaca, comme ailleurs en France.
— Solène Leroux (@solenelll) November 7, 2019
Les Ibode réclament une revalorisation de leurs grilles de salaires, et la reconnaissance de leur diplôme d’État en Master 2.#BloqueTonBloc pic.twitter.com/PohTAp1DeH
À Niort, l’hôpital soigne aussi les maux de la planète
Embolie aux urgences psychiatriques : et maintenant, que fait-on ?
« Les Flying Doctors », solution de haut-vol pour l’accès aux soins en Bourgogne
Denis Thuriot (maire de Nevers) : « Je songe ouvrir une autre ligne aérienne pour les médecins libéraux »