Le Conseil d’État vient de rejeter le pourvoi du Syndicat des radiologues hospitaliers (SRH), qui souhaitait casser la décision de la Cour d’appel administrative de Paris de les exclure des discussions conventionnelles, faute de représentativité.
Inquiet pour l’avenir de la radiologie hospitalière, le SRH souhaitait pouvoir participer aux discussions avec l’assurance-maladie pour revoir les tarifs des actes et consultations externes (ACE) ; que le syndicat estime sous-évaluées.
« Une course effrénée à l’activitée »
« Seuls les coûts de fonctionnement calculés sur des modèles de structures libérales sont pris en compte dans l’élaboration des tarifs, ce qui pénalise gravement l’hôpital public », affirme le SRH.
Les radiologues hospitaliers sont dès lors poussés à « une course effrénée à l’activité, au clientéliste, à privilégier des activités rentables » au détriment de la radiologie interventionnelle, du scanner et de l’IRM, activités « moins lucratives mais plus pertinentes », juge l’organisation syndicale.
Pour contrer ce « déni de réalité », le SRH appelle son millier d’adhérents (sur les 2 500 radiologues hospitaliers en exercice) à appliquer une valorisation spécifique qui prend en compte « le juste coût » des actes de radiologie, du type de patient (en cas de pathologie lourde) et de fonctionnement. Cette valorisation sera définie lors d’un séminaire à venir, indique le syndicat.
Arnaud Robinet (FHF) : « L’hôpital public doit devenir un hôpital 3.0 »
L’IA, déjà une réalité mais pas sans de bonnes pratiques
Dr Yann-Maël Le Douarin (DGOS) : « Analysons les solutions d’intelligence artificielle sereinement et ensemble »
Comment gérer la crise en cas d’attaque, un RSSI témoigne