Le « JAMA » de médecine interne publie une intéressante étude multicentrique de l’Ohio sur l’importance des précautions d’enlevage des dispositifs de protection du personnel soignant. Les soignants sont tous entraînés à mettre des gants et des blouses suivant des méthodes parfaitement codifiées. Ils le sont moins pour ôter ce matériel de protection.
400 soignants dans 4 centres
Grâce à des artifices méthodologiques astucieux utilisant une lotion fluorescente de marquage, les chercheurs sont parvenus à démontrer sur plus de 400 sujets répartis dans quatre centres hospitaliers que, lors du dépôt après utilisation de ces gants ou de ces blouses destinés à la protection, il existait un double risque : d’une part, de dissémination des pathogènes et, d’autre part, de contamination de la peau et des sous-vêtements des soignants eux-mêmes.
L’étude très bien analysée conclut à la nécessité d’une sensibilisation du personnel soignant et d’une éducation à des modalités codifiées de déshabillage, au même titre que celle effectuée auprès des étudiants hospitaliers pour apprendre à se ganter ou enfiler une blouse.
À Paris, des médecins Padhue dans la rue pour dénoncer l’aberration de leur quotidien
Revalorisation des astreintes : les praticiens hospitaliers maintiennent la pression
Praticiens diplômés hors UE
Les Padhue à nouveau dans la rue
Investissement en santé : malgré l’urgence, pourquoi ça coince encore