L’institut national de veille sanitaire (InVs) a publié le 20 août une étude épidémiologique portant sur les décès dus à la grippe pandémique H1N1. Elle s’appuie sur les données de 574 décès documentés et rapportés en date du16 juillet 2009.
S’il apparaît que les personnes « âgées » (›50 ans) sont relativement protégées vis-à-vis de l’infection, elles sont plus à risque de présenter des formes graves. Près de la moitié des décès sont survenus en effet sur des terrains fragiles avec pathologies préexistantes. Si les populations plus exposées aux complications semblent les mêmes que pour la grippe saisonnière, l’étude met l’accent sur deux facteurs de risque en particulier : la grossesse et l’obésité.
Les épidémiologistes français insistent sur le fait qu’il s’agit de données collectées seulement dix semaines après la première alerte. Il est donc nécessaire de confirmer ces observations au cours des mois à venir. De plus, les scientifiques rappellent qu’il existe probablement une surestimation de la mortalité, dans la mesure où il est très difficile d’estimer avec précision les cas peu symptomatiques.
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