1. La méta-cohorte Pneumo-Covid-19 vise à évaluer le devenir après infection Covid-19, sévère ou non, de patients ayant été hospitalisés, ou pas, consultant en pneumologie.
Quatre objectifs secondaires d’analyse ont été définis :
— Déterminer le poids, sur les « séquelles » respiratoires, des caractéristiques : des patients (comorbidités, traitements…), de l’épisode aigu (présentation, sévérité) et de la prise en charge lors de cet épisode (support respiratoire, médicaments)
— Évaluer l’effet des comorbidités respiratoires sur la présentation clinique à la phase aiguë…
— Et à l’inverse, celui de la maladie sur les comorbidités respiratoires
— Estimer les bénéfices de la réhabilitation respiratoire et des traitements postinfectieux sur le pronostic
— Apprécier l’impact de l’infection sur l’émergence de connectivites avec atteinte pulmonaire.
2. Distanciation sociale, masques et gel hydroalcoolique : les mesures barrières ont massivement réduit la prévalence des autres maladies infectieuses. La bronchiolite aiguë a chuté de 98 % en Australie en mars 2020. En France, l’épidémie, attendue en octobre, n’a pas eu lieu.
Même constat côté grippe. Dans les deux hémisphères, elle n’a pratiquement pas frappé. L’épidémie 2019-2020 a été très modérée, en termes de morbimortalité, comparée à 2017-2018 et 2018-2019. Et elle n’a toujours pas débuté pour la saison 2020-2021.
Enfin, lavage des mains et gels ont réduit drastiquement les gastro-entérites de l’enfant.
3.Les maladies respiratoires chroniques, telles l’asthme et la BPCO évoluent par poussées/exacerbations, délétères sur l’évolution de la maladie. Or, bien que les infections respiratoires les précipitent, la vaccination — grippe, pneumocoque, zona — des patients reste très insuffisante. Tout malade respiratoire chronique devrait être vacciné contre la grippe. Et BPCO, asthme sous traitement continu, cancer pulmonaire, dilatation des bronches, pneumopathie interstitielle diffuse, HTAP et transplanté pulmonaire doivent être vaccinés pour le pneumocoque.
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