Dépenses de santé

Augmentation de 1,7 % des remboursements des soins de généralistes au 1er semestre

Par
Publié le 27/07/2022
Article réservé aux abonnés
Les dépenses de soins de ville ont augmenté de 7,2 % au 1 er semestre 2022, selon la Cnam. Les soins de généralistes affichent, eux, une hausse de 1,7 % par rapport à la même période en 2021.

Crédit photo : GARO/PHANIE

« À fin juin 2022, les dépenses de soins de ville augmentent de 7,2 % sur le 1er semestre 2022 et de 6,9 % sur les douze derniers mois », indique la Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam) dans un communiqué du 26 juillet.

Une hausse portée notamment par les versements d’indemnités journalières (+17,3 % au premier semestre par rapport à la même période en 2021), le remboursement des transports (+8,9 %) et le remboursement des médicaments (+7,6 %).

Hausse plus faible du remboursement des soins médicaux et dentaires

Du côté du remboursement de soins médicaux et dentaires, la hausse est plus faible : 2,6 % au 1er semestre 2022 par rapport à la période de référence en 2021 et 2,1 % sur 12 mois. Et les remboursements des soins de généralistes enregistrent, eux, une augmentation de 1,7 % sur le 1er semestre et de 1,3 % en rythme annuel, précise la Cnam.

L’impact de la crise sanitaire sur les dépenses se fait toujours sentir. Comme en témoigne la hausse des versements d’indemnités journalières (+17,3 %). Les remboursements de tests antigéniques, d’autotests et de masques enregistrent, eux, une augmentation de 144,5 % sur le 1er semestre. La Cnam signale toutefois que « cette dépense poursuit son ralentissement au mois de juin (-21,6 % par rapport à juin 2021, notamment en raison des baisses de tarifs des tests antigéniques intervenues depuis l’année dernière) ».

Du côté des laboratoires d’analyses médicales, un recul est aussi observé. « Par rapport au 1er semestre de l'année précédente, les remboursements d'analyses médicales sont en recul de 13,7 % (en baisse de 9,0 % sur les douze derniers mois). Cette baisse atteint même 25 % sur le seul mois de juin, conséquence de la diminution du nombre de tests réalisés par rapport à juin 2021 et des baisses successives des tarifs des tests PCR, la dernière datant du 15 février 2022 », explique la Cnam.

Dans son communiqué, l'organisme précise que les évolutions calculées « sont établies à partir des données de remboursements de soins corrigées des variations saisonnières et calendaires (CVS-CJO) » et hors Rosp, forfait patientèle médecin traitant...


Source : lequotidiendumedecin.fr