Bonne nouvelle pour les retardataires qui n'ont pas encore déclaré leur indicateur de rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) et du forfait structure pour 2018. La date butoir du 31 janvier vient d'être reportée au 10 février par l'Assurance maladie. Il y a quelques jours, la CNAM avait alerté les syndicats de médecins libéraux sur ces retards. À mi-janvier, 24 000 médecins, dont 11 000 généralistes, n'avaient pas validé le volet 1 du forfait structure. L'indicateur « Disposer d'un logiciel métier avec LAP certifié HAS et compatible DMP » (Dossier médical partagé), présent dans le volet 1 du forfait structure et nécessaire au déclenchement du volet 2, posait notamment problème.
L'an dernier, l’Assurance maladie avait permis, à titre exceptionnel, aux médecins n'ayant pas rempli cet indicateur de pouvoir tout de même bénéficier du volet 2. Cette souplesse n'est plus d'actualité pour 2018 et les praticiens doivent cette fois avoir mis leur logiciel en conformité avec le DMP en envoyant un justificatif de la mise à jour à l'Assurance maladie. Le Syndicat des médecins libéraux (SML), dans sa newsletter hebdomadaire, avait demandé « le report de cette prise en compte à l’an prochain ». « Le fait que les éditeurs de logiciels ne soient pas tous prêts et en capacité de fournir des logiciels DMP compatibles ne doit pas pénaliser les médecins », estime son président, le Dr Philippe Vermesch.
Pour aider les généralistes à déclarer leurs indicateurs, MG France a mis en ligne un tutoriel.
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