2019 est théoriquement la dernière année pour répondre à son obligation triennale pour valider son DPC (développement professionnel continu). Sans surprise, l’année bat donc déjà tous les records en termes d’engagement. D’après les chiffres communiqués par l’Agence nationale du DPC (ANDPC) ce mercredi, ce sont près de 160 000 professionnels de santé libéraux ou salariés de centres de santé conventionnés qui se sont inscrits pour 2019 à des actions de DPC (chiffres arrêtés au 1er octobre) contre 140 000 en 2017 et 157 000 en 2018 sur l’ensemble de l’année. Pour pouvoir continuer à accepter les inscriptions, l’Assemblée générale de l’ANDPC a voté une rallonge budgétaire de 12 millions d’euros supplémentaires pour les professions les plus en demande. Le conseil de gestion a également décidé d’une fongibilité interprofessions de 1,4 million d’euros. Au total, 29,6 millions d'euros ont été ajoutés à l’enveloppe DPC votée en début d’année (elle est ainsi passée de 171,4 à 201 millions d'euros).
Priorité aux primo-accédants
Mais ce budget supplémentaire ne va pas servir à tout le monde. En effet, les sections professionnelles des médecins, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, orthophonistes et pédicures podologues ont décidé qu’à partir du 1er octobre, seuls les primo-accédants, n’ayant donc pas encore suivi d’action de DPC depuis le début du triennal, pourront prétendre à la prise en charge de leurs actions d’ici la fin de l’année. Trois professions avaient déjà fait ce choix l’année dernière, la section des médecins avait de son côté refusé ce qui avait conduit à une fermeture prématurée de l’enveloppe.
L’ANDPC précise que 80 000 inscriptions et réinscriptions sont d’ores et déjà programmées sur le dernier trimestre.
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