Il y a deux semaines lors du Congrès du CNGE à Grenoble, Marisol Touraine assurait aux enseignants que les formations à la maîtrise de stage resteraient hors des quotas budgétaires DPC. L’annonce allait dans le sens de l’objectif annoncé par la ministre d’augmenter considérablement le nombre de MSU, mais la ministre avait quand même tenu à « dissiper les interrogations » sur la formation à la maîtrise de stage « si tant est que ces dernières existent encore ».
Force est de constater que les inquiétudes étaient fondées car dans un communiqué, le syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG) annonce que l’Agence nationale du DPC a décidé d'aller contre les propos de la ministre et de réduire la formation. Auparavant il était possible d’avoir 14 heures par an de formation relatives à la maîtrise de stage « hors quota » du budget individuel de formation de chaque médecin, l’ANDPC veut passer à... 7 heures par an !
Pour le SNEMG, cette réduction « aboutit à l’impossibilité d’assurer la formation des maîtres de stage des universités ». Le syndicat d'Anas Taha s’interroge également sur la contradiction entre l’action de l’ANDPC et les annonces ministérielles. « Comment est-il concevable que l’ANDPC ait pu avaliser une décision totalement contradictoire avec la politique de formation visant à améliorer le grave problème démographique dans les territoires ? » demande-t-il dans un communiqué qui réclame le retour aux 14 heures annuelles de formation.
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