Après les plaies chroniques ou complexes, c’est au tour des patients en ALD de bénéficier de téléconsultations. Plus encore, le programme expérimental de télémédecine baptisée « ETAPES » va être ouvert aux résidents de structures médico-sociales de neuf territoires pilotes (Alsace, Basse-Normandie, Bourgogne, Centre, Haute-Normandie, Languedoc-Roussillon, Martinique, Pays-de-Loire et Picardie). Pour le ministère de la Santé, cette expérimentation, initiée en 2014 pour une durée de 4 ans, doit permettre de « déterminer le modèle tarifaire et adéquat et d’analyser l’impact de la télémédecine sur le système de soins ».
Cette nouvelle étape, dévoilée lundi, répond à un cahier des charges intégrant « la télémédecine dans le parcours de soins des patients en lien avec leur médecin traitant », précise le ministère. À cet égard, elle doit permettre aux patients un accès à un médecin facilité via des téléconsultations. Et un accès des généralistes aux spécialistes facilité grâce à la télé-expertise.
D’après le ministère de la santé, les conditions de l’expérimentation répondent « également au besoin de simplification administrative exprimé par les professionnels ». Les questionnaires que ces derniers devaient remplir ont notamment été supprimés et les démarches d’enregistrement des projets de télémédecine allégées.
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique