La pression des associations féministes sur l'Ordre des médecins afin de sanctionner le Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof) ne baisse pas. Après avoir envahi les locaux du Cnom il y a deux semaines, plusieurs collectifs ont adressé une nouvelle saisine à son président, le Dr Patrick Bouet, et ses équipes. Celle-ci est signée par 90 associations, partis politiques et syndicats regroupés sous le collectif "Avortement en Europe : Les femmes décident". On y retrouve notamment l'association Osez le féminisme, le Parti socialiste, le PCF ou encore le syndicat Sud santé sociaux.
À la suite des menaces d'une "grève de l'IVG" du Syngof – retirées depuis – le collectif réclame des sanctions prises au niveau de l'Ordre des médecins contre le syndicat, dénonçant « une prise en otage des femmes ». Pour rappel, l'Ordre peut soit s'associer à une plainte existante, soit déposer lui-même une plainte avec l'accord de l'ensemble des conseillers ordinaux. Le Cnom a assuré sur Twitter qu'il allait étudier « les conséquences déontologiques de la newsletter du Syngof lors de sa prochaine session les 4 et 5 avril ».
Comme on ne compte pas relâcher la pression sur l'@ordre_medecins d'ici le 4 avril, on leur a adressé une nouvelle saisine relative au #Syngof. Elle est signée des 90 structures (assos, partis politiques, syndicats...) du collectif : "Avortement en Europe : Les femmes décident" pic.twitter.com/GvEgNd0efz
— Anaïs Leleux (@AnaisLeleux) 27 mars 2019
Le Conseil national de l’Ordre des médecins confirme qu’il étudiera les conséquences déontologiques de la newsletter du #Syngof lors de sa prochaine session, les 4 et 5 avril https://t.co/3yJR8kmUAY
— Ordre des Médecins (@ordre_medecins) 19 mars 2019
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