Alors qu’une jeune généraliste a été agressée la semaine dernière à son cabinet des Mureaux (Yvelines), les médecins de la ville ont décidé d’organiser une journée « santé morte » le vendredi 1er février où la plupart des cabinets resteront fermés. Les professionnels de santé rencontreront les habitants dans un centre social pour les sensibiliser aux problèmes de violence qui poussent certains médecins à dévisser leur plaque et d’autres à ne pas venir exercer dans ces zones sensibles.
« Forcément, ce genre d’agression n’est pas de nature à convaincre les jeunes de revenir s’installer ensuite aux Mureaux », réagit Marie-Hélène Certain, responsable de MG France qui exerce dans la commune. « Que font les pouvoirs publics pour nous femmes médecins dans les banlieues difficiles ? » s’interroge, pour sa part, le Dr Nadine Aymé, associée de la victime, une jeune collaboratrice libérale attaquée par trois individus armés qui lui ont volé la recette de la journée ainsi que sa carte bleue. Si ce n’est pas la première fois qu’une agression de professionnels de santé survient aux Mureaux, cette affaire est d’autant plus dommageable que le cabinet concerné accueille des internes en formation.
L’obligation de solidarité territoriale pour les médecins effective « dès septembre », confirme Yannick Neuder
« Les syndicats sont nostalgiques de la médecine de papa », tacle Dominique Voynet, seule médecin ayant voté la loi Garot
Face à un tweet raciste d’un membre de Reconquête, des médecins de l’Oise portent plainte
Prescription des aGLP-1, l’usine à gaz ? Après les médecins, la Fédération des diabétiques affiche son inquiétude