La médecine générale est sous le choc. Le Dr Patrick Rousseaux, médecin généraliste à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), a été retrouvé mort ce mercredi dans son cabinet médical. Il aurait probablement été tué à l'arme blanche. C'est son associé, le Dr Michel Girard qui a découvert le corps, selon l'Écho républicain. L'enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de la mort du Dr Rousseaux. La profession s'est déjà émue de cette nouvelle sur les réseaux sociaux.
Drame de #Nogent-le-rotrou Hommage à notre confrère tué à l'arme blanche. #la-medecine-generale-en-deuil
— LEICHER (@c_leicher) 1 février 2017
Plus tôt dans la journée, on apprenait aussi l'agression d'un généraliste de Limoux (Aude). Cette affaire fait tristement écho à l'agression d'une généraliste de Châtellerault en octobre dernier. Un généraliste exerçant à Limoux (Aude) a été pris à partie par un homme visiblement déterminé à ne pas attendre son tour, à l'ouverture du cabinet mardi matin. C'est ce que rapportent nos confrères de L'Indépendant. Passablement énervé, l'agresseur lance tout d'abord un flot d'insultes aux personnes présentes dans la salle d'attente, puis tambourine sur toutes les portes de l'établissement afin de se faire remarquer. Le généraliste interrompt alors sa consultation en cours et sort pour calmer l'individu, en vain. Malgré sa maîtrise de l'aïkido, le médecin se fait molester et ne parvient pas à calmer l'homme, qui quitte alors subitement les lieux en vociférant des insultes.
Alors que le cabinet retrouve son calme et que le médecin panse son visage tuméfié, le bougre revient à la charge, toujours très agité, et jette désormais un caillou au visage du praticien. Ce dernier devra faire preuve de sang-froid pour rattraper l'agresseur en fuite dans les rues de Limoux. Il sera finalement stoppé par un policier municipal se trouvant là. Les gendarmes, appelés par l'un des patients encore dans la salle d'attente, ont finalement procédé à l'arrestation de l'agresseur, placé en garde à vue. Bouleversé, le médecin, portant les traces de cette agression sur le visage, a assuré à nos confrères de l'Indépendant que c'était "bien une première" pour lui, qui est installé à Limoux depuis 1992.
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