Le dernier événement dramatique qui a frappé un journal satirique doit nous interpeller. Nous avons la chance de vivre dans un pays démocratique ; pays où chacun peut s’exprimer librement. Or depuis quelques mois, voire quelques années, nous remarquons que de nombreux coups de canifs entament cette liberté. C’est ainsi que régulièrement nous prenons conscience d’une dure réalité : vivre dans certaines cités françaises devient un parcours du combattant.
Au sein de ces lieux règne une réelle anarchie, et souvent la loi du plus fort est appliquée. Nos collègues, à de maintes reprises, ont demandé des aides (pas seulement matérielles, car cela ne résout rien) pour essayer de faire revivre ces ghettos… en vain !
Des confrères, et des paramédicaux se font régulièrement détrousser, frapper, menacer dans ces cités.
Les politiques promettent des mesures pour sécuriser ces professionnels, mais ce ne sont que des promesses... Par voie de conséquence, seuls restent les plus aguerris, et souvent au prix de risques quotidiens énormes. Bravo !
Les politiques (quel que soit leur bord) réfléchissent sur les banlieues, mais plus en terme d’électorat, et oublient qu’ils doivent être les serviteurs de l’État. Ils effacent de leur esprit le fait qu’un état de droit reste un état où les forces de l’ordre ont la possibilité d’intervenir sur toutes les parties du territoire.
Malheureusement, de nos jours, il est difficile d’observer cela. Tout comme pour Charlie Hebdo, de nombreux confrères et partenaires paramédicaux vivent un calvaire (parfois jusqu’à la mort), et ce en exerçant leur profession ! Normal pour une démocratie ?
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