Farid Benyettou, l'ancien "émir" de la filière jihadiste des Buttes-Chaumont, lié aux frères Kouachi, a effectué un stage infirmier à la Pitié Salpêtrière, ainsi que l’a confirmé l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, confirmant une information du Parisien, qui révêle dimanche qu’il était aux urgences de l’établissement depuis décembre. "La situation de cet élève infirmier est régulière et elle est connue, depuis le début de sa scolarité, tant par la direction de l'école où il est scolarisé que des services de police", précise l'AP-HP.
Mais apparemment, il vient d’être écarté de l’établissement : "Les événements dramatiques de cette semaine nous ont conduit à prendre l'initiative, en liaison avec les autorités de police, de ne pas le maintenir dans le planning du service où il terminait son dernier stage, cette période n'étant pas indispensable à la validation de sa formation, pour laquelle il sera soumis à l'évaluation de droit commun comme les autres élèves infirmiers", ajoute l'AP-HP. Selon l’Assistance Publique, "une condamnation portée sur le casier judiciaire interdit d'être recruté sur un emploi public, mais sans interdire de passer le diplôme, qui peut être valorisé dans d'autres lieux d'exercice que les établissements publics".
Cherif Kouachi, tué vendredi par les forces de police après l'attentat contre Charlie Hebdo, avait fait partie de "la filière des Buttes-Chaumont", qui sous l'autorité de Farid Benyettou, visait à envoyer des jihadistes en Irak dans les rangs de la branche irakienne d'Al-Qaïda.
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique