« J’ai accepté car il s’est écoulé un an depuis mon agression donc je ne suis plus en zone de danger. J’ai aussi perdu tous mes collaborateurs, ma capacité à trouver un remplaçant donc je n’ai plus grand-chose à perdre », explique-t-il. Mais surtout pour lui, il est primordial de rendre compte de « la réalité du terrain ». L’équipe de tournage est venue en septembre pour filmer à son cabinet, « ils sont restés sept heures, je pense qu’ils ont pu se rendre relativement bien compte de l’activité réelle d’un généraliste en continu ». Le Dr Legrand découvrira le résultat final en même temps que les téléspectateurs ce soir, mais il espère que le reportage saura rendre compte de la difficulté de la situation pour les généralistes. « Les généralistes sont en première ligne sur les questions d’insécurité et c'est ce que je voulais mettre en avant. On parle beaucoup de regroupement des professionnels, mais il y a 50% de la profession qui est en exercice isolé et qui s’expose à des risques».