La nouvelle présidente de ReAGJIR possède une toute jeune activité syndicale. Ce n'est qu'après la fin de son internat à Paris VI Sorbonne Université il y a un an et demi qu'elle décide de s'engager auprès de l'antenne de ReAGJIR en Ile-de-France puis au sein du bureau national en tant que secrétaire générale. « Je souhaitais m'investir dans la formation, que ce soit au niveau des démarches de remplacement ou d'installation qu'on n’apprend pas à la faculté ou encore dans des domaines qui me tiennent à cœur comme la gynécologie ou a pédiatrie », confie-t-elle. Elle devient en février dernier la présidente de ReAGJIR Ile-de-France avant de monter une marche supplémentaire cette semaine en prenant la tête du syndicat national. 

Défense de la liberté d'installation

La généraliste compte bien poursuivre les combats de ReAGJIR pour la représentation des jeunes médecins, en défendant notamment la protection sociale des généralistes ou encore le conventionnement des remplaçants. « L'un de mes leitmotivs sera aussi de défendre la liberté d'installation et les mesures incitatives face à la coercition et montrer que si on accompagne les jeunes médecins, ils s'installent », poursuit-elle. Les travaux de la nouvelle présidente débuteront dès jeudi avec une première réunion avec le bureau de ReAGJIR. Le syndicat planche notamment sur un document de propositions et de réflexion autour de la prévention. Ses équipes sont également en train d'élaborer un guide sur la pluriprofessionnalité à découvrir d'ici la fin de l'année. En parallèle de son mandat, Laure Dominjon devrait aussi préparer sa thèse avec pour objectif de la passer au printemps 2020.