Invitée ce mercredi des « 4 vérités » sur France 2, Agnès Buzyn a préparé le terrain avant la prise de parole d'Emmanuel Macron sur la réforme du système de santé et de l'hôpital, prévue le 18 septembre. « Nous allons réorganiser la médecine de proximité et soulager quelque part l'hôpital qui souffre de certains dysfonctionnements », a indiqué la ministre de la Santé.
« Clairement, les urgences sont un symptôme d'un dysfonctionnement, a-t-elle détaillé. Les urgences sont pleines de patients qui ne trouvent pas de médecin et vont aux urgences alors qu'ils n'ont pas une maladie qui nécessite un urgentiste formé à un infarctus. Il faut que la médecine libérale dans les cabinets permette l'accès aux soins plus facilement pour les Français et désengorgent les urgences. »
Moyens supplémentaires
Agnès Buzyn a également promis « des moyens supplémentaires ». « Évidemment, il y a des moyens supplémentaires, on ne peut pas réformer à budget constant », a-t-elle déclaré. En parallèle, « il y aura aussi des redéploiements [de moyens] avec des efforts particuliers sur certains secteurs ». La ministre n'a pas précisé lesquels.
La réforme nécessitera « plusieurs années pour se mettre en œuvre ». Elle doit répondre aux cinq grands chantiers prioritaires présentés au printemps par Édouard Philippe : qualité et pertinence des soins, financement des hôpitaux, formation et qualité de vie au travail des professionnels de santé, virage numérique et organisation territoriale des soins.
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