Interrogée ce mardi par le député Alain Bruneel (Nord, PCF) lors de la séance de questions au gouvernement, la ministre de la Santé n'y est pas allée de main morte en évoquant les médecins intérimaires. « Nous faisons face à des mercenaires aujourd'hui, qui sont des médecins [...] qui travaillent à la journée, payés 2 000 euros par jour », a-t-elle déclaré devant l'Assemblée nationale.
Une nouvelle charge d'Agnès Buzyn qui avait déjà dénoncé à la fin du mois de mai l'« attitude irresponsable » du Syndicat national des médecins remplaçants en hôpitaux (SNMRH) après leur appel au boycott des établissements appliquant le décret plafonnant leur rémunération.
Non contente d'en remettre une couche, la locataire de Ségur a même jugé les médecins remplaçants « responsables en partie du déficit des petits hôpitaux périphériques ». Une accusation lourde de sens qui risque de faire réagir le Dr Lynda Darrasse, présidente du SNMRH.
Interrogée sur les tensions qui planent au-dessus des services d'urgences à l'approche de la période estivale, la ministre s'est voulue rassurante : « Tout cela est parfaitement monitoré au ministère. »
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